Le principe de participation consacré lors de la Conférence de Rio de 1992 permet de promouvoir certains groupes sociaux traditionnellement exclus des sphères de pouvoir. La gouvernance environnementale peut donc servir de levier pour une égalité des sexes : le droit de l'environnement promeut la participation des femmes. Dans certains domaines, comme la conservation de la biodiversité et la gestion de l'eau, une gouvernance féminisée est d'ailleurs mise en avant. Toutefois, dans le domaine de la lutte contre les pollutions, l'égalité des sexes reste ignorée, les inégalités étant même trop souvent perpétrées.